les équipements réseaux

Le Répéteur (couche 1 du modèle osi)

Un répéteur est un dispositif électronique combinant un récepteur et un émetteur, qui compense les pertes de transmission d'un média (ligne, fibre, radio) en amplifiant et traitant éventuellement le signal, sans modifier son contenu.


Le répéteur, encore appelé répéteur-régénérateur est un équipement électronique servant à dupliquer et à réadapter un signal numérique pour étendre la distance maximale entre deux nœuds d'un réseau. Il fonctionne au niveau binaire par transparence et n'interprète pas le signal reçu, comme peut le faire un routeur.


On distingue deux notions distinctes :
  • Un répéteur terrestre désigne un émetteur/récepteur exploité comme relais dans certaines conditions. Il permet d'étendre la zone de couverture des chaînes TV ou stations de radio, dans des endroits où les signaux ne sont pas correctement reçus (vallées encaissées, masquées, forêt dense, zone urbaine...). Il peut être isofréquence en réamplifiant les signaux ou convertir dans d'autres fréquences, les canaux qu'il capte et relaye localement.
  • Un répéteur satellite - en anglais transponder - concerne un canal modulé qui relaye dans l'espace, les signaux d'une station d'émission terrestre (uplink ou liaison montante). Ces signaux répétés ou relayés en transparence peuvent alors être captés au sol, dans la zone de couverture du satellite, généralement dans une gamme de fréquences différente que celle de la liaison montante.
C'est un équipement informatique d'infrastructure de réseaux de type passerelle.
Le répéteur Ethernet permet d'augmenter la limite de distance d'un réseau, limitée à 100 m, entre deux interfaces réseaux. Le signal reçu est amplifié mais perd en qualité. Il n'évite pas aux collisions de se propager à travers le réseau. Il agit sur la couche 1 du réseau (physique), le pont intervient lui sur la couche 2 (liaison).


Répéteur WI-FI



Le nombre de répéteurs reliés est cependant très limité. (deux répéteurs entre deux stations quelconques )

Le Pont  (couche 2 du modèle osi)

Un pont est un équipement informatique d'infrastructure de réseaux de type passerelle Dans les réseaux Ethernet, il intervient en couche 2 du modèle OSI (liaison), limité de ports (RJ45, AUI, X21, ...), Son objectif est d'interconnecter deux segments de réseaux distincts, soit de technologies différentes, soit de même technologie, mais physiquement séparés à la conception pour diverses raisons (géographique, extension de site etc.).
Son usage le rapproche fortement de celui d'un commutateur (switch), à l'unique différence que le commutateur ne convertit pas les formats de transmissions de données. Le pont ne doit pas être confondu avec le routeur.















Le Hub (couche 1 du modèle osi)

Un Hub Ethernet ou concentrateur Ethernet est un appareil informatique permettant de concentrer les transmissions Ethernet de plusieurs équipements sur un même support dans un réseau informatique local.





En utilisant un hub, chaque équipement attaché à celui-ci partage le même domaine de diffusion ainsi que le même domaine de collision. Comme dans tout segment de réseau Ethernet, une seule des machines connectées peut y transmettre à la fois. Dans le cas contraire, une collision se produit, les machines concernées doivent retransmettre leurs trames après avoir attendu un temps calculé aléatoirement par chaque émetteur.

Un domaine de diffusion (en anglais, broadcast domain) est une aire logique d'un réseau informatique où n'importe quel ordinateur connecté au réseau peut directement transmettre à tous les autres ordinateurs du même domaine, sans devoir passer par un routeur.
Plus spécifiquement, c'est une zone du réseau informatique composée de tous les ordinateurs et équipements de communication qui peuvent être contactés en envoyant une trame à l'adresse de diffusion de la couche liaison de données.
Généralement, les concentrateurs et commutateurs conservent le même domaine de diffusion, alors que les routeurs les divisent. L'utilisation de réseaux virtuels permet cependant de séparer virtuellement un commutateur en plusieurs domaines de diffusion.
Un domaine de collision est une zone logique d'un réseau informatique où les paquets de données peuvent entrer en collision entre eux, en particulier avec le protocole de communication Ethernet.
Un domaine de collision peut être un seul segment de câble Ethernet, un seul concentrateur ou même un réseau complet de concentrateurs et de répéteurs.
Généralement, un concentrateur forme un seul domaine de collision alors qu'un commutateur ou un routeur en crée un par port, ce qui réduit les risques de collision. Lorsque l'Ethernet est utilisé en mode full-duplex, il n'y a plus de domaine de collision, car aucune collision n'est possible.


Ce dispositif est un répéteur de données ne permettant pas de protection particulière des données et transmettant les trames à toutes les machines connectées par opposition au commutateur réseau (switch) qui dirige les données uniquement vers la machine destinataire. Ceci le rend vulnérable aux attaques par packet sniffer. Il permet également d'étendre un réseau local (LAN) mais ne permet pas de le transformer en un réseau étendu (WAN).

On peut mettre au maximum 4 hub Ethernet séparés par un câble de 100 mètres (distance maximale entre deux hub), soit 500 mètre de câble. L'interface réseau envoie d'abord un préambule de synchronisation avant d'envoyer le paquet afin de limiter le nombre de collisions. Cependant, si il y a une collision, les deux machines qui veulent "parler" tireront un nombre au sort (correspondant à une durée) qui sera additionné au "Time stamp" (?), durée aller-retour. Une collision est détectée quand le paquet n'est plus compréhensible par la/les interface(s) réseau.
Pour ces raisons, ce type d'appareil a tendance à tomber en désuétude au profit du commutateur réseau.
Le hub possède deux types de ports ou connecteurs physiques :
  • Les ports pour la connexion des machines.
  • Le port pour extension du réseau auquel se connecte un autre concentrateur (il n'y en a généralement qu'un seul par concentrateur). Ce type de port est en fait identique au précédent à l'exception du câblage qui est inversé (on peut aussi utiliser un câble RJ45 croisé pour y connecter un ordinateur supplémentaire).
Le SWITCH : (couche 2 du modèle osi)

Un commutateur réseau, ou switch, est un équipement qui relie plusieurs segments (câbles ou fibres) dans un réseau informatique et de télécommunication et qui permet de créer des circuits virtuels. La commutation est un des deux modes de transport de trame au sein des réseaux informatiques et de communication, l'autre étant le routage. Dans les réseaux locaux (LAN), il s'agit le plus souvent d'un boîtier disposant de plusieurs ports Ethernet (entre 4 et plusieurs centaines), il a donc la même apparence qu'un concentrateur (hub) mais peut être configuré pour un accès direct à internet, ce qui n'est pas possible pour un hub. Il existe aussi des commutateurs pour tous les types de réseau en mode point à point comme pour les réseaux ATM, relais de trames…

Contrairement à un concentrateur, un commutateur ne reproduit pas sur tous les ports chaque trame qu'il reçoit : il sait déterminer sur quel port il doit envoyer une trame, en fonction de l'adresse de destination de cette trame. Les commutateurs sont souvent utilisés pour remplacer des concentrateurs car ils encombrent moins le réseau. Dans le cas d'un réseau Ethernet/IP, un commutateur ne s’intéresse pas à la même couche osi que le routeur, ils utilisent respectivement les adresses MAC et les adresses IP pour diriger les données. Concrètement, pour une adresse qui peut être partiellement connue, une trame est toujours émise sur le même port, quel que soit l'état du trafic, une fois ses tables de routage et de communication remplies. Le routeur, lui, cherche à déterminer la meilleure route, il est susceptible de générer moins de trafic pour des grands réseaux.
Il est rare qu'un commutateur ne soit qu'un commutateur, beaucoup intègrent par exemple le Spanning tree protocol que l'on rencontre dans les ponts. Le commutateur est d'ailleurs souvent vu d'une manière réductrice comme un pont multiport.
Fonctionnement :
Le commutateur établit et met à jour une table, dans le cas du commutateur pour réseau Ethernet il s'agit de la table d'adresses MAC, qui lui indique sur quels ports diriger les trames destinées à une adresse MAC donnée, en fonction des adresses MAC sources des trames reçues sur chaque port. Le commutateur construit donc dynamiquement une table qui associe des adresses MAC avec les ports correspondants.
Lorsqu'il reçoit une trame destinée à une adresse présente dans cette table, le commutateur renvoie la trame sur le port correspondant. Si le port de destination est le même que celui de l'émetteur, la trame n'est pas transmise. Si l'adresse du destinataire est inconnue dans la table, alors la trame est traitée comme un broadcast, c'est-à-dire qu'elle est transmise à tous les ports du commutateur à l'exception du port de réception.
Un commutateur de niveau 2 est similaire à un concentrateur dans le sens où il fournit un seul domaine de diffusion. En revanche, chaque port a son propre domaine de collision. Le commutateur utilise la micro-segmentation pour diviser les domaines de collision, un par segment connecté. Ainsi, seules les interfaces réseau directement connectées par un lien point à point sollicitent le medium. Si le commutateur auquel il est connecté prend en charge le full-duplex, le domaine de collision est éliminé.






Méthodes de transmission

La transmission des paquets peut s'opérer selon quatre méthodes :
  • mode direct (cut through) : le commutateur lit juste l'adresse du matériel et la transmet telle quelle. Aucune détection d'erreur n'est réalisée avec cette méthode.
  • mode différé (store and forward) : le commutateur met en tampon, et le plus souvent, réalise une opération de somme de contrôle sur chaque trame avant de l'envoyer.
  • fragment free : les paquets sont passés à un débit fixé, permettant de réaliser une detection d'erreur simplifiée. C'est un compromis entre les précédentes méthodes.
  • adaptive switching : est un mode automatique. En fonction des erreurs constatées, le commutateur utilise un des trois modes précédents.
Les passerelles (soit un routeur, pont, switch ou meme un hub) :

une utilisation particulière d’un serveur. Elle se comporte comme un routeur indépendant de la topologie et du protocole.
On les utilise pour connecter deux architectures globales, comme par exemple : IPX/IP vers SNA32 d’IBM, DSA33 de Bull, DNA34 de Digital
Le Routeur (couche 3 du modèle osi)
Un routeur est un élément intermédiaire dans un réseau informatique assurant le routage des paquets. Son rôle est de faire transiter des paquets d'une interface réseau vers une autre, au mieux, selon un ensemble de règles.
boîtier indépendant comportant différentes interfaces (ports), cartes comportant les interfaces (AUI et/ou RJ45 pour Ethernet, DB9 pour Token-Ring, FDDI, ATM ou série pour les  réseaux étendus).

Les composants internes d’un routeur :


La RAM :  contient les tables de routages -  le cache ARP, elle perd son contenu  lors d’hors tension ou au redémarrage du routeur
La NVRAM :  assure le stockage du fichier de configuration de démarrage, elle  conserve son contenu à la mise hors tension ou au redémarrage du routeur
La mémoire flash : contient l’image du système d’exploitation (IOS) - conserve le contenu du routeur
La ROM :  stocke le programme d’amorçage (bootstrap) et le logiciel de système de base.
Bus : un bus système et un bus processeur.
-bus système est utilisé pour transférer les paquets vers et depuis les interfaces -- -bus processeur est utilisé pour transfèrer les instructions et les données vers ou depuis les adresses mémoire spécifiées.

composants externes d'un routeur


Les interfaces LAN (Ethernet ou Token Ring standard …).
Les interfaces WAN (ports série, RNIS et une unité de transmission de données (CSU).
Les ports de gestion sont des ports série utilisés pour la configuration initiale (Aux, Console …)
Démarrage d’un routeur 
Pour démarrer, un routeur doit charger le bootstrap et le système d'exploitation, ainsi qu’un fichier de configuration. S'il ne trouve pas le fichier de configuration, le routeur passe en mode setup. À la fin du mode setup, une copie de sauvegarde du fichier de configuration peut être enregistrée en mémoire vive rémanente (NVRAM).

         L'objectif des routines de démarrage de la plate-forme logicielle Cisco IOS est de lancer les opérations de routage. Pour ce faire, les routines de démarrage effectuent les opérations suivantes:

·        Vérifier que le matériel de routeur a été testé et est opérationnel
·        Trouver et charger l’IOS
·        Trouver et appliquer le fichier de configuration de démarrage ou passer en mode setup
        
         Lorsque vous mettez un routeur Cisco sous tension, il effectue un test automatique de mise sous tension (POST). Au cours de ce test, il exécute les diagnostics chargés en mémoire ROM sur tous les modules physiques. Ces diagnostics vérifient le fonctionnement de base du processeur, de la mémoire et des ports d'interface réseau. Une fois le matériel vérifié, le routeur initialise le logiciel.

Après le test POST, l’initialisation du routeur se déroule comme suit:

Étape 1 - Le chargeur de bootstrap générique de la mémoire ROM s’exécute. Un bootstrap est un jeu d’instructions simple qui teste le matériel et initialise l’IOS.

Étape 2 - L’IOS peut se trouver à différents endroits. Le champ de démarrage du registre de configuration  détermine l’endroit à utiliser au moment du chargement de l’IOS. Si le champ indique un chargement à partir      de la mémoire flash ou du réseau, les commandes boot system du fichier de configuration précisent le nom et l’emplacement exact de l'image.

Étape 3 - L'image du système d'exploitation est chargée. Lorsque l’IOS est chargé et opérationnel, une liste des composants matériels et logiciels s’affiche sur l’écran de la console.

Étape 4 - Le fichier de configuration stocké dans la mémoire NVRAM est chargé dans la mémoire  principale, puis il est exécuté ligne par ligne. Les commandes de configuration     lancent les processus de    routage, fournissent les adresses aux interfaces et définissent les autres caractéristiques de fonctionnement du routeur.

Étape 5 - Si la mémoire NVRAM ne contient pas de fichier de configuration valide, le système    d’exploitation recherche un serveur TFTP disponible. S’il n’en trouve aucun, le dialogue de configuration est établi.




Le processus de démarrage du routeur se charge normalement en mémoire RAM et exécute l’un de ces environnements d’exploitation. L’administrateur système peut paramétrer le registre de configuration pour contrôler le mode de démarrage par défaut du routeur.

         Le moniteur ROM exécute le processus de bootstrap et fournit des fonctions et des diagnostics de bas niveau. Il sert au redémarrage suite à une panne système et à la récupération des mots de passe perdus. Aucune interface réseau ne permet d’accéder au moniteur ROM. Il n’est accessible qu’au moyen d’une connexion physique directe à travers le port console.






         Lorsque le routeur fonctionne en mode ROM amorçable, seul un sous-ensemble limité des fonctions de l’IOS est disponible. La mémoire ROM amorçable permet les opérations d’écriture en mémoire flash et est principalement utilisée pour remplacer l’image IOS qui est stockée en mémoire flash. L’image IOS peut être modifiée en ROM amorçable en utilisant la commande copy tftp flash, qui copie une image IOS stockée sur un serveur TFTP dans la mémoire flash du routeur.

         Pour fonctionner normalement, un routeur requiert l’utilisation de l’image IOS complète qui est stockée dans la mémoire flash. Sur certains équipements, l’IOS est directement exécuté à partir de la mémoire flash. Cependant, certains routeurs Cisco requièrent le chargement d’une copie de l’IOS dans la mémoire RAM et son exécution à partir de celle-ci. Certaines images IOS sont stockées en mémoire flash dans un format comprimé et doivent être décompressées lors de la copie vers la mémoire RAM.

         Pour voir l’image et la version de l’IOS qui s’exécute, utilisez la commande show version, qui indique également le paramètre du registre de configuration. La commande show flash permet de vérifier que le système dispose de suffisamment de mémoire pour charger une nouvelle image IOS.

-Le routeur reçoit la trame de couche 2, supprime l’en tête de liaison de données, Il examine l’adresse de couche 3 afin de déterminer le destinataire
puis Il effectue un ET logique entre l’adresse IP et le masque de sous réseau afin de déterminer le réseau de destination puis Il consulte sa table de routage pour déterminer l’interface par laquelle les données doivent être envoyées.


Bonne chance


mohameddouhaji7@gmail.com